Une pensée...

Charlie-Hebdo, la mort de l'équipe, de ces policiers, la mort de Cabu, c'est un choc pour tous.

Un attentat, une situation.

Une incompréhension des cultures, de la notion de liberté et de respect. Je condamne le manque de dialogue avec l'autre qui a mené à une telle escalade. J'entends les arguments de certains de mes amis. La liberté d'expression d'un côté, le rôle des journalistes au sein d'une République de la part de mes amis laïcs, contre la peur des représailles et l'incompréhension de l'engouement pour un journal qui semblait si souvent insultant. En effet, la France vue de l'extérieur est fière, moqueuse, acide, irrespectueuse et parfois sa presse est à son image.

D'un côté, mes pensées vont à la famille, aux amis de cette équipe de journalistes et dessinateurs, aux policiers. De l'autre je déplore qu'ON ait tellement titillé et poussé à la haine des individus , qu'ils aient finis par commettre un tel acte.

Aujourd'hui, je suis Charlie Hebdo pour différentes raisons. Je suis Charlie Hebdo, car je souhaite défendre la liberté d'expression. Je suis Charlie Hebdo car j'ai une amie journaliste et je n'aimerais pas qu'elle exerce son métier en ayant peur de sa propre plume. Je suis Charlie Hebdo, car j'aimerais que cet acte nous fasse réfléchir sur le climat actuel et les mesures d'apaisement à prendre.