L'urbanisme
en talons

Diagnostic en marchant : Providencia et Nunoa
• la situation : quartier Providencia et Nunoa, Nord-Nord-est de Santiago, Chili
• Le cheminement : pour arriver à Providencia, vous trouverez foultitude de transports en commun en tout genre, vélos, bus et métro. Pour Nunoa Par contre il vous faudra prendre votre voiture. Quelques lignes de bus traversent la banlieue. Sinon vos pieds seront vos meilleurs alliés.
• La qualification :
Nunoa : résidentiel, calme, aisé
Providencia : attractif, moderne, nouveau centre
• Les transports : la voiture est reine ici. Le 4x4 domine. Le vélo se fraye doucement une place en ville, mais même si l'offre augmente, les pistes cyclables sont encore disparates. Les vélos roulent sur les larges trottoirs. Les métros et les buses roulent à bonne cadence et sont souvent bondés. En tout cas, aux heures où je les sollicite.
• Les éléments naturels : beaucoup de zones vertes, le long des trottoirs et de petits jardins privatifs. Tous les axes sont bordés ou ponctués d'arbres aux essences diverses. Nunoa est particulièrement vert. Les montagnes constituent de façon agréable une partie de l'horizon de la ville.
• Les repères urbains de ma zone de cheminement : le moins que l'on puisse dire, c'est que cette ville ne manque pas d'immeubles phalliques. Apparemment, c'est bon d'être architecte. Parmi les éléments les plus saillants, je citerai La Gran Torre Santiago, point culminant du Costanera Center. Premier axe qui m'a permis de me situer en ville. La tour Entel à Alameda qui ferait pâlir de jalousie la tour d'Alexander Platz. Et comme je suis une grande romantique, je dirai en dernier lieu, le parc Metropolitain de Santiago, qui est aménagé sur un petit mont au Nord-Ouest de la ville.
• La forme urbaine : des petites maisons, types maisons de maître ou bébés manoirs bien sympathiques, des maisons de plein pied plus modestes, des immeubles r+2 ou 3 et hum du building. Des barres et des immeubles de bureaux, parfois un mélange des deux. L'emprise au sol est toujours la même. Le plan en damier ne laisse pas passer toutes les extravagances. Je cherche encore la cohérence urbanistique. Mais d'après ce que l'on m'a expliqué, la ville est modelée par les promoteurs pas par les urbanistes.
• Aménagement de l'espace et lecture de la ville : les Américains ont cette fâcheuse mais compréhensible habitude de tout faire en grand sur leurs immenses espaces. Impossible de se perdre en ville. Ici, c'est un plan en damier. Ce type de ville en forme échiquier facilite les cartes mentales. Un carré = un immeuble remarquable par sa couleur, un arbre un peu spécial ou une boutique.
• isoligne/ temps : 45 min à pied du centre attractif depuis ma location.
10 à 20 min en bus pour rejoindre le centre depuis mon arrêt.
• Toponymie : noms de fleurs, noms de personnalités, de pays, de quartiers. Une toponymie assez classique pour le moment. Pas d'extravagance municipale de ce côté-là .
• Population : j'ai croisé tous les âges en ville. Le deuxième jour, j'ai croisé une manifestation pour la légalisation du cannabis, là , je pense qu'il y a avait une majorité d'étudiant. Mais sinon, dans le bus, dans le métro, dans la rue... C'est assez mixte. Il y a même des minorités visibles qui se mélangent à la population.
![]() | ![]() | ![]() |
---|---|---|
![]() | ![]() | ![]() |
![]() | ![]() | ![]() |
![]() | ![]() | ![]() I |
![]() | ![]() | ![]() |
![]() | ![]() | ![]() |
![]() | ![]() | ![]() |
![]() |