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L'approche environnementale

 

Ah, je vois que les plus scolaires d’entre vous réagissent déjà en se disant : «  Encore une pub pour l’ADEME. Â»

 

FAUX ! Il est vrai que l’ADEME et la Région Nord-Pas-De-Calais se sont penchées sur la question dans leurs démarches et projet d’aménagement. 

(Merci au chti qui a écrit ce court article sur wikipédia.)

Mais il serait un peu réducteur de dire que ces deux organes sont la seule source de l’approche environnementale de l’urbanisme.

 

Comme vous le savez sûrement, l'environnement est « l’ensemble des éléments (biotiques ou abiotiques) qui entourent un individu ou une espèce et dont certains contribuent directement à subvenir à ses besoins. Â»

 

Avoir une approche environnementale, c’est être conscient de l’impact, positif ou négatif, qu’une action ou un projet pourra avoir sur l’environnement.  

Plus le projet aura une approche environnementale et écosystémique plus il sera possible de prévenir et corriger ses effets négatifs.

 

L’approche environnementale urbaine

 

L’AEU pour les intimes, suggère  aux aménageurs d’intégrer les questions environnementales et énergétiques aux analyses urbaines et conceptions de projets.

Cette approche environnementale  propose de prendre en considération,  l’eau, l’assainissement, la biodiversité, le climat, l’énergie, les flux, les déchets et le bruit, lors de l’analyse du territoire. Le but étant d’identifier, comme dans tous projets urbains les «  potentialités et les contraintes de l’état initial Â» sous la loupe environnementale. Mais aussi de comprendre et d’examiner les impacts que peuvent apporter.

 

L’approche environnementale humanitaire.

 

Aujourd’hui, il nous est de plus en plus demander d’inscrire nos projets dans la durabilité et de veiller à ce que l’approche environnementale de nos projets ne se limite pas au simple calcul de l’empreinte carbone de nos 4x4 sur le terrain.

 

J’ai participé récemment à une intervention de Blanche Renaudin, ingénieure agronome, chargée de recherche environnement auprès de l’URD. (voir le lien si contre http://www.urd.org/?lang=fr). 

 

Celle-ci nous expliquait avec beaucoup de justesses que  les humanitaires avaient encore beaucoup de chemin à faire dans le domaine de la protection environnementale. Même si de nombreuses associations militent aujourd’hui pour la protection de notre écosystème, la prévention des risques du changement climatique et ses dérives, nous avions tendance à éclipser totalement ce sujet. Il est vrai qu’aujourd’hui les interventions de terrains et projets sont plus pensée dans une optique d’efficience, d’économie et de satisfaction des récipiendaires. L’approche environnementale nous fait défaut alors que nos projets et les choses que nous mettons en place impactent l’environnement et les habitudes de vies.

Notre plus grande excuse : l’urgence ! 

Pourtant par de nombreux aspects l’action humanitaire pourrait servir les intérêts environnementaux. D’autant plus que minimiser l’impact négatif de nos actions tout en portant assistance n’est pas incompatible et infaisable. 

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