L'urbanisme
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Le changement climatique.
Un mythe écologiste pour effrayer les gens? La réalité d'un cycle terrestre? Les résultats de comportements anthropiques néfastes? Ou la réalité d'un cycle terrestre accentué par l'action anthropique?
Que doit-on prendre en considération pour protéger l'environnement et les villes de demain?

Notions à définir
GES : gaz à effet de serre. Les plus communs sont la vapeur d'eau et le gaz carbonique. Les GES sont des gaz absorbant le rayonnement infrarouge.
Effet de serre : C'est un mouvement assez mécanique. Grâce à lui la température à la surface de la terre est d'une dizaine de degrés. L'amosphère terrestre laisse entrer une partie des rayonnements solaire. Elle absorbe une part des rayonnement et en réfléchit une autre. Ces rayonnements solaires touchent le sol, qui émet en réponse un rayonnement infrarouge. Hors grâce ou à cause des GES la chaleur est bloquée et accumulée.
Réchauffement climatique : les indicateurs aidant à mesurer le climat indiquent qu'au cours des dernières décennies le climat se réchauffe sur la surface de la terre.
Les causes de l'évolution climatique.
Selon les datas, les années les plus froides furent entre 1890 et 1913, alors qu'entre 1998 et 2012 ce furent les années les plus chaudes. On énumère différentes causes.
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Les causes naturelles: le changement climatique est une variable normale de l'histoire terrestre. Les rayonnements solaires, les activités sismiques, volcaniques et courants océaniques influent sans cesse sur le climat.
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L'effet anthropique probable : la hausse de l'émission des GES a été de 70 % entre 1970 et 2004. Les émissions actuelles sont plus concentrées que toutes les émissions relevées dans la glace.
Les effets du changement climatique : Hausse de la température moyenne à la surface du globe + baisse de volume de la couverture neigeuse + la fonte des glaciers+ l'augmentation du niveau de la mer...
Parmis les effets anthropiques on compte le changement de configuration des vents et de leurs trajectoires + l'augmentation des phénomènes climatiques extrêmes tels que les sécheresses, vagues de chaleur, ouragans, tsunamis et inondations...
Scénario
Le GIEC annonce des changements climatiques plus important qu'au 20e siècle. Une augmentation de 3°C du la température terrestre. Une possible augmentation du rejet de GES s'il n'y a pas adoption de pratiques durables. Ainsi que des conséquences environnementales importantes, telles que des changements sur tous les continents des systèmes naturels provoqués par un ensemble de changements climatiques régionaux.

Le débat ou plutôt les débats.
Débat religieux
Le changement climatique et les évènements extrêmes sont pour certains croyants une punition divine. Dans le cas des débats religieux se pose aussi la question de l'influence humaine sur la « création », et de la mise à l'épreuve de l'être humain par le démiurge. De même beaucoup croit en un dieu régulateur qui saura rétablir la balance le moment venu.
Débat scientifique
Le plus gros du débat scientifique tient sur la reconnaissance des indicateurs et la réelle influence de ceux-ci sur le climat. Il ne faut pas nier que même aujourd'hui, nous avons scientifiquement des failles ou une méconnaissance profonde de « tous » nos systèmes climatiques et environnementaux. Les projections sont aussi dénigrées ou discréditées (en partie par les discours sceptique et négationniste) car il y a eu, et ce fut notamment une critique faite au GIEC, une surenchère des données ou une mauvaise lecture qui ont rendu caduques les rapports et les scénarios.
Débat économique
La question économique reste en filigrane. Il ne faut pas oublier que parler de changement climatique et de ses causes, c'est aussi remettre en question, nous modes de production. Changement dans la consommation et effort dans la production. La consommation de charbon, de papier, de colza... Le changement climatique, c'est aussi une guerre d'industrie. Comme le conflit qui oppose les entreprises de production nucléaire contre les pétrolières ou les entreprises de charbon. De plus, la responsabilité a un cout. Cela coûte cher de réduire nos GES. Cela coûte cher de nettoyer, de replanter et de trouver des solutions.
Débat politique et juridique
Comme toujours, il y a les traités et il y a les ratifications. Les signatures sont toujours moins nombreuses à la fin. Malgré la prise de conscience, on observe une inégale adhésion aux politiques de limitation des GES. Le droit de polluer pour se développer, c'est sacré.
Au-delà de cela, c'est l'inégale répartition des effets des changements climatiques qui fait aussi partie du débat politique. L'impact du changement climatique est inégal pour les pays riches et en voie de développement. Ce qui entraîne par la même de nouveaux défis politique, sociaux et juridique, de nouveaux statuts.
Que faire face à l'existence de réfugié climatique ?
Que faire face à la future disparition d'archipels habités ?

Les effets du changement climatique sont, de nos jours, mesurables a posteriori. Les conséquences que celui-ci va entrainer sont "estimables."
Cependant, l'estimation positionne le changement climatique en terme scientifique et méthodologique dans la classe des « possibles » et non des indéniables. Il y a de nombreuses données à prendre en compte. De nombreuses données qui se croisent et se contrarient.
Par exemple, il faut prendre en compte la couverture nuageuse, moins de nuages = moins d'effet de serre. Il faut prendre en compte la quantité et la qualité de nos forêts, pendre en compte l'influence de l'astre solaire et de la puissance de son rayonnement... Et observer le tout sur plusieurs décades.
La donnée changement climatique est difficile à intégrer dans le domaine de la gestion des risques urbains dans la mesure où les effets anthropiques liés aux effets du changement climatique peuvent d'une part aggraver la situation et d'autre part, il est impossible de réellement quantifier jusqu'à quel point. Il est en fait plus difficile de quantifier la responsabilité de la main humaine et la responsabilité météorologique naturelle.
Dans un second temps, le changement climatique est difficile à évaluer. L'effet est particulièrement difficile à mesurer à cause de l'adaptation des milieux ambiants au cours des dernières décennies et des multiples facteurs non-climatiques. Il est en plus compliquer de tout estimer. (Même avec l'aide de la NASA.)
Dans de nombreux pays, la démarche environnementale n'est pas une priorité. Le changement climatique n'est pas une préoccupation globale. Ici à Santiago du Chili la ville se soucie par exemple de sa pollution aérienne et souterraine, toutefois dans les séminaires et d'après mes entretiens avec les mairies, je constate que la question environnementale n'est pas ou peu abordé, les règles de protections sont « en cours ». De même, l'environnement et le changement climatique ne font pas l'unanimité dans les démarches scientifiques et méthodologique, car il y a différent degrés de crédit apporté à la thèse.

Mon avis?
3 degrés de différences!
Cela semble peu quand on y pense. J'ai déjà entendu beaucoup de personnes critiquer ce « si petit chiffre ».
Quand votre température corporelle augmente de 3 degrés, on considère que vous avez de la fièvre. Si cette fièvre dure alors cela devient inquiétant pour votre corps. À échelle de la terre, c'est exactement la même chose. Sauf que malheureusement, nous habitons ici et nous continuons à agir comme une maladie auto-immune pour notre planète.
Personnellement, je crois que le changement climatique existe. J'ai le sentiment que nous vivons à crédit sur cette planète et que nous allons droit à notre perte. Beaucoup de gens adoptent aujourd'hui la politique de l'autruche en se disant que le progrès scientifique nous sauvera ou que le changement climatique est discutable. Je conviens que les phases de changements font partie du cycle de la terre. Mais je crois aussi fortement que l'homme à amplifier les effets de ce changement par le biais de ses activités.
Je reste assez sceptique face à l'argument du projet scientifique. La science ne peut pas pour le moment faire pousser les arbres plus vite, faire tomber la pluie ou éviter la fonte des glaciers... Le changement climatique est une réalité que nous devons intégrer au plus vite ne serait-ce que pour éviter de devoir se trouver dans l'obligation de trouver des solutions de dernière minute.