L'urbanisme
en talons

L'agriculture urbaine
Une piste pour ajouter une note de verdure dans ce monde si brut.



Une petite définition pour commencer.​
Définition de Moustier et M’baye.
« L’agriculture localisée en ville ou à sa périphérie, dont les produits sont majoritairement destinés à la ville et pour laquelle il existe une alternative entre usage agricole et non-agricole des ressources (foncier, eau, main d’œuvre etc.).
L’alternative ouvre des concurrences et des complémentarités d’usage. »
L’agriculture urbaine répond aux trois sphères du développement durable.
Ecologique : L’agriculture urbaine peut nourrir les Citadins en leur proposant des produits variés. Ces produits peuvent même être issus de l’agriculture biologique
Economique : Il est possible d’intégrer l’agriculture urbaine dans une logique de marché. Les récoltes peuvent se vendre et les structures peuvent créer des emplois.
Durable : L’agriculture urbaine peut accompagner des programmes pédagogiques et ludiques.
Certains projets proposent une gestion intelligente des déchets et de l’eau.
En plus d’être un possible vecteur de lien social, l’agriculture urbaine possède aussi un aspect esthétique et paysager. En effet, la création d’espaces verts en ville est aussi l’occasion d’embellir notre quotidien.
Illustration : La coulée verte de Michel Caron
Où et sous quels aspects?

Les formes, les techniques et les acteurs sont nombreux dans ce domaine.
Les lieux divergent, mais ne manquent pas. Les jardins, les friches urbaines, les toits… Tous ces lieux peuvent se prêter à la culture urbaine
L’agriculture hors-sol :
L’agriculture hors-sol est une solution lorsque vous souhaitez jardiner, mais que votre accès à la terre est limité. Soit parce que vous n’avez accès qu’à des espaces minéralisés (balcons, toits, place de parking privée.) Soit parce que la terre que vous souhaitez utiliser n’est pas de bonne qualité.
Il est possible de jardiner à l’aide de bacs, de sacs de géotextile ou de tout ce qui ressemble à un contenant (bac à LEGO, panier à linge sale) en respectant quelques règles.
Cette technique de jardinage vous demandera d’être attentive à l’arrosage, à votre terreau, au paillage, à la place que vous laisserez pour le développement des racines … Bref tout pour que votre petite plante verte s’épanouisse dans la joie.
Jardiner sur un toit.
Votre toit recèle peut-être un potentiel inespéré. D’ailleurs, votre toit meurt peut-être d’envie de devenir un jardin.
L’exposition au soleil du toit, son ouverture au vent et à l’eau de pluie font partie des points forts de ce type d’espace.
Vous pouvez cultiver Hors-sol dans des bacs ou faire de votre toit un toit vert. Dans les deux cas il y a cependant quelques règles à respecter.
• Soyez vigilant et vérifier que les futures installations répondent aux normes de sécurité communales. Certains toits n’ont pas de garde-corps et ne permettent pas à un public de venir s’y installer.
• Assurez- vous, que la structure du toit est assez forte pour supporter le poids de la terre et des plantes à venir.
• Soyez également attentifs aux futures installations. Les jardins requièrent de l’eau et de l’électricité ainsi qu’une certaine expertise.
L’hydroponie
La culture aquaponique ou hydroponique est une autre forme de culture hors-sol. Cette méthode est souvent utilisée pour la culture sous serre ou pour développer la croissance de certains fruits et légumes. Ces mêmes serres qui nous fournissent des fraises toute l’année par exemple. La terre est remplacée par un substrat inerte et stérile. Ce dernier est irrigué régulièrement d’un mélange, appelé solution, qui lui procure des nutriments.
Quelques exemples ​

Un jardin sur un toit.
http://www.pariscotejardin.fr/2010/08/le-jardin-sur-le-toit-paris-20e/
Jardin sur le toit, 89 rue des Haies, Paris 20e, juillet 2010, photo Alain Delavie
Principe de la toiture végétalisée.
http://toiture-vegetalisee.architecteo.com/coupe-toiture-vegetalisee.html

