premier jour à Santiago

Jour 1: Let’s go to the mall today ?

Me voilà donc à Santiago après 13h de vol. J’ai fait le passage à la douane le plus rapide de l’histoire de l’humanité et ma valise arrive assez vite. 2°C dehors yihaaa. Le taxi me conduit rapidement devant la maison. Jusque-là tout va bien, seulement j’arrive trop tôt.

Beaucoup de magasins sont fermés et la personne qui a les clefs ne m’attendait pas avant deux bonnes heures. Je patiente donc et fait avec ma valise le tour d’un ou deux pâtés de maison à la rechercher d’un téléphone public sans succès. Les voisins sont néanmoins très affables. L’un d’eux voyant que je patiente sur un banc depuis une heure m’offre même un petit pain. Une galette carrée. Les voisins et les gardiens m’orientent vers le MALL pour trouver un téléphone et un café, mais la distance semble considérable et je ne souhaite pas manquer ma logeuse.

Il me faudra attendre une heure et demi avant qu’Anne-laure, la gardienne des clefs arrive et me montre la maison. Elle est charmante et m’aidera par la suite à acheter ma carte de métro et un téléphone. La maison est mignonne mais froide et je peine à me connecter à internet. Je déchante un peu, Anne-Laure reste en manteau car elle a trop froid à l’intérieur. Nous faisons les vérifications de gaz, chauffage, électricité et connexion wifi. Peu de choses répondent positivement. Anne-Laure me parle des distances qui me séparent de mon travail. Je regarde la carte… Je vais devoir compter sur ma force motrice pour parcourir la ville avant de connaitre les réseaux.

La maison : Très mignonne. Il est facile de s’imaginer lire un livre sur le canapé, le chat sur les genoux, en sirotant un petit thé. Il y a un côté bohème. On voit que c’est une maison de créatif. Mais elle est froide, les parois sont fines et je m’efforce de trouver un système D pour prendre une douche chaude. ( la bouilloire est ma meilleure amie) . C’est le problème majeur. Je suis déjà à la recherche d’un autre logement. Plus proche du bureau si possible.